L'EXPRESS (Fécamp)
Posté : 06 août 2014, 15:58
Juste après midi, le 03/04/1917, le capitaine William Anderson aperçoit un objet noir dans l’eau, juste à tribord de l’étrave. Il paraissait avoir un sillage derrière lui et laissait croire que c’était un sous-marin. Il n’avait pas le temps d’hésiter et cria au timonier, George Foulis, de mettre le cap loin de lui. Ce fût une manœuvre difficile que réalisa le timonier. Le navire vibra quand la quille du vapeur fit contact et grinça en frottant sur son passage l’objet. Le capitaine regarda derrière eux si quelque chose apparaissait, mais il pût seulement voir brièvement l’objet avant qu’il ne disparaisse.
Après quelques minutes, un mécanicien rapporta au pont que la section milieu du navire prenait l’eau très rapidement. Il dit qu’il avait essayé de mettre les trois pompes vapeur dessus, mais cela semblait très grave. L’Express était à environ 20 milles dans le nord-ouest d’Antifer, le capitaine ordonna donc de faire route vers la côte Française.
Vers 3 heures, le navire était à 6 milles d’Antifer et l’eau montait si haut dans la salle des machines que la chaudière s’éteignit. L’Express était en train de dériver. Le capitaine regarda par dessus bord et pût voir les dégâts occasionnés : une très large brèche sur le flanc. De larges draps de grosse toile furent plaqués et amassés sur la faille, sensés ralentir l’entrée d’eau, mais c’était loin d’être suffisant.
A 8 h 30, il fût décidé, au grand désespoir, d’envoyer l’officier en second et 3 hommes dans un canot pour essayer de gagner la côte et d’obtenir de l’aide. Ils attendirent toute la journée mais personne ne vint.
A 19 h 50, le capitaine réalisa que son navire sombrait et, avec le reste de son équipage, il prît le second canot. Une demi-heure plus tard, l’Express coulait tandis que l’équipage ramait vers la côte.
L’aide arriva enfin quand le torpilleur Alsace les récupéra et les débarqua à Fécamp.
D’après la vague description de l’objet et les dégâts occasionnés au vapeur, il semblait plus probable que l’Express avait heurté une épave et non un sous-marin.
L’amirauté et la LLOYD’s n’ont pas enregistré la cause de cette perte comme fait de guerre.
PLUS D'INFOS SUR: http://www.grieme.org/
Après quelques minutes, un mécanicien rapporta au pont que la section milieu du navire prenait l’eau très rapidement. Il dit qu’il avait essayé de mettre les trois pompes vapeur dessus, mais cela semblait très grave. L’Express était à environ 20 milles dans le nord-ouest d’Antifer, le capitaine ordonna donc de faire route vers la côte Française.
Vers 3 heures, le navire était à 6 milles d’Antifer et l’eau montait si haut dans la salle des machines que la chaudière s’éteignit. L’Express était en train de dériver. Le capitaine regarda par dessus bord et pût voir les dégâts occasionnés : une très large brèche sur le flanc. De larges draps de grosse toile furent plaqués et amassés sur la faille, sensés ralentir l’entrée d’eau, mais c’était loin d’être suffisant.
A 8 h 30, il fût décidé, au grand désespoir, d’envoyer l’officier en second et 3 hommes dans un canot pour essayer de gagner la côte et d’obtenir de l’aide. Ils attendirent toute la journée mais personne ne vint.
A 19 h 50, le capitaine réalisa que son navire sombrait et, avec le reste de son équipage, il prît le second canot. Une demi-heure plus tard, l’Express coulait tandis que l’équipage ramait vers la côte.
L’aide arriva enfin quand le torpilleur Alsace les récupéra et les débarqua à Fécamp.
D’après la vague description de l’objet et les dégâts occasionnés au vapeur, il semblait plus probable que l’Express avait heurté une épave et non un sous-marin.
L’amirauté et la LLOYD’s n’ont pas enregistré la cause de cette perte comme fait de guerre.
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