Martinique en septembre 2016
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Martinique en septembre 2016
Bonjour,
Quelques infos et quelques images sur la Martinique en septembre 2016. En premier lieu, ça n'est pas la période idéale : c’est l'époque des cyclones, et si vous y échappez, vous avez statistiquement de grandes chances de ne pas échapper à la saison des pluies. Pluie le matin, pluie l'après-midi, pluie le soir et pluie la nuit, c'est le temps habituel de juillet à septembre. Ce sont le plus souvent de courtes averses, mais on peut aussi passer trois jours coincés à la maison, des routes difficilement praticables, et pas beaucoup de soleil. Eh bien j'ai échappé aux deux. Quelques averses, mais surtout la nuit, sauf le dernier jour où il a plu deux heures d'affilée et j'étais dessous (et donc pas le temps de faire sécher, surpoids dans le sac, tout ça...). Mais comme les défauts ont toujours leurs avantages, c'est la morte saison, les prix dégringolent, vous aurez le choix pour le logement, les billets d'avion sont à un prix raisonnable, et vous ne serez pas trop nombreux sur les sites de plongée.
Le club se situe dans la commune des Trois-Îlets, dans le Sud de l'île, il n'y a que la baie de Fort-de-France à traverser (avec la navette maritime, c'est un plaisir). Leur bateau et leurs locaux sont à la marina de la Pointe du Bout, un cadre idéal. La plupart des plongées se déroulent sur les Anses d’Arlet, mais on peut aussi aller au Diamant, à Case-Pilote (Cap Enragé), voire passer la journée dans le' Nord, si le temps et l'organisation le permettent. Ils organisent une plongée le matin et une plongée l'après-midi, et de temps en temps une plongée de nuit. Bonne ambiance, le programme est modulable en fonction des desideratae des clients, bonne organisation, bon matériel, bon encadrement, bonne connaissance des sites. Bref, tout ce qu'on peut attendre d'un club. Allez, s'il fallait émettre une critique (sinon on va croire que j'ai des actions), l'aire de séchage et de stockage du matériel est un peu petite. Les blocs sont stockés et gonflés sur le bateau, donc pas de matériel à trimballer du club au bateau.
J'y ai fait douze plongées, eau à 29°C, peu de courant, une belle lumière (surtout pour la plongée du matin). Les fonds sont riches et colorés, avec en particulier des éponges de tous les types, encroutantes, massives, tubes, vases, et branches, vertes, jaunes, rouges, roses, violettes, bleues, noires...
Je suis encore dans le tri des photos. J'ai un peu changé ma façon de procéder, j'ai commencé par tout tagger, lieu, position gps, espèce. Puis je procède par espèce, je choisis mes photos préférées par espèce. Et je finis par les ambiances, les palmipèdes, et les photos que j'aime bien en les parcourant dans leur ensemble.
J'y suis allé avec mon G7X Canon et caisson de la marque, flash YS-D1, pas de complément optique, et au passage j'ai oublié le diffuseur de flash (et c'est dommage sur certaines images). J'ouvre le bal avec quelques photos d'un antennaire à ocelles (Antennarius multiocellatus) dans une éponge baril de rhum (Xestospongia muta). Et celui-là, on ne me l'a pas montré, je l'ai conquis tout seul, il m'a donné tout' sa vie, je crois que j'ai tout pris... Je m'égare... Je pense qu'il n'était pas là depuis longtemps, parce qu'on a l'impression que sa peau change petit à petit de couleur pour mieux se confondre avec son environnement.
Si vous avez des idées pour améliorer ces images, elles sont les bienvenues (y compris et surtout lors de la prise de vue)...
1. Antennaire à ocelles (Antennarius multiocellatus) dans une éponge baril de rhum (Xestospongia muta). C'est une vue de dos, c'est ainsi que je l'a découvert, avant d'en faire le tour. On voit bien les nageoires pectorales.
2. Le même, on voit la bouche.
3. De profil, totalement enchassé dans l'éponge (ce qui ne me permettait pas de me placer en-dessous du sujet).
4. La bouche entre-ouverte. J'ai du à regret abandonner ce sujet, impérieusement délogé par mon binôme qui voulait voir une tortue. C'est ce genre de situation qui me donne envie de faire de la plongée en solo (mais pas dans n'importe quelle condition).
5. C'est la première fois que j'observe une canne à pêche sur un antennaire.
6. Et une dernière, parce que les photos d'antennaire, on voudrait toutes les garder...
Quelques infos et quelques images sur la Martinique en septembre 2016. En premier lieu, ça n'est pas la période idéale : c’est l'époque des cyclones, et si vous y échappez, vous avez statistiquement de grandes chances de ne pas échapper à la saison des pluies. Pluie le matin, pluie l'après-midi, pluie le soir et pluie la nuit, c'est le temps habituel de juillet à septembre. Ce sont le plus souvent de courtes averses, mais on peut aussi passer trois jours coincés à la maison, des routes difficilement praticables, et pas beaucoup de soleil. Eh bien j'ai échappé aux deux. Quelques averses, mais surtout la nuit, sauf le dernier jour où il a plu deux heures d'affilée et j'étais dessous (et donc pas le temps de faire sécher, surpoids dans le sac, tout ça...). Mais comme les défauts ont toujours leurs avantages, c'est la morte saison, les prix dégringolent, vous aurez le choix pour le logement, les billets d'avion sont à un prix raisonnable, et vous ne serez pas trop nombreux sur les sites de plongée.
Le club se situe dans la commune des Trois-Îlets, dans le Sud de l'île, il n'y a que la baie de Fort-de-France à traverser (avec la navette maritime, c'est un plaisir). Leur bateau et leurs locaux sont à la marina de la Pointe du Bout, un cadre idéal. La plupart des plongées se déroulent sur les Anses d’Arlet, mais on peut aussi aller au Diamant, à Case-Pilote (Cap Enragé), voire passer la journée dans le' Nord, si le temps et l'organisation le permettent. Ils organisent une plongée le matin et une plongée l'après-midi, et de temps en temps une plongée de nuit. Bonne ambiance, le programme est modulable en fonction des desideratae des clients, bonne organisation, bon matériel, bon encadrement, bonne connaissance des sites. Bref, tout ce qu'on peut attendre d'un club. Allez, s'il fallait émettre une critique (sinon on va croire que j'ai des actions), l'aire de séchage et de stockage du matériel est un peu petite. Les blocs sont stockés et gonflés sur le bateau, donc pas de matériel à trimballer du club au bateau.
J'y ai fait douze plongées, eau à 29°C, peu de courant, une belle lumière (surtout pour la plongée du matin). Les fonds sont riches et colorés, avec en particulier des éponges de tous les types, encroutantes, massives, tubes, vases, et branches, vertes, jaunes, rouges, roses, violettes, bleues, noires...
Je suis encore dans le tri des photos. J'ai un peu changé ma façon de procéder, j'ai commencé par tout tagger, lieu, position gps, espèce. Puis je procède par espèce, je choisis mes photos préférées par espèce. Et je finis par les ambiances, les palmipèdes, et les photos que j'aime bien en les parcourant dans leur ensemble.
J'y suis allé avec mon G7X Canon et caisson de la marque, flash YS-D1, pas de complément optique, et au passage j'ai oublié le diffuseur de flash (et c'est dommage sur certaines images). J'ouvre le bal avec quelques photos d'un antennaire à ocelles (Antennarius multiocellatus) dans une éponge baril de rhum (Xestospongia muta). Et celui-là, on ne me l'a pas montré, je l'ai conquis tout seul, il m'a donné tout' sa vie, je crois que j'ai tout pris... Je m'égare... Je pense qu'il n'était pas là depuis longtemps, parce qu'on a l'impression que sa peau change petit à petit de couleur pour mieux se confondre avec son environnement.
Si vous avez des idées pour améliorer ces images, elles sont les bienvenues (y compris et surtout lors de la prise de vue)...
1. Antennaire à ocelles (Antennarius multiocellatus) dans une éponge baril de rhum (Xestospongia muta). C'est une vue de dos, c'est ainsi que je l'a découvert, avant d'en faire le tour. On voit bien les nageoires pectorales.
2. Le même, on voit la bouche.
3. De profil, totalement enchassé dans l'éponge (ce qui ne me permettait pas de me placer en-dessous du sujet).
4. La bouche entre-ouverte. J'ai du à regret abandonner ce sujet, impérieusement délogé par mon binôme qui voulait voir une tortue. C'est ce genre de situation qui me donne envie de faire de la plongée en solo (mais pas dans n'importe quelle condition).
5. C'est la première fois que j'observe une canne à pêche sur un antennaire.
6. Et une dernière, parce que les photos d'antennaire, on voudrait toutes les garder...
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Re: Martinique en septembre 2016
ou un autre photographe...leopold anasthase a écrit :J'ai du à regret abandonner ce sujet, impérieusement délogé par mon binôme qui voulait voir une tortue. C'est ce genre de situation qui me donne envie de faire de la plongée en solo (mais pas dans n'importe quelle condition).
je suis très intéressé de suivre ce compte rendu sur la Martinique,
la 3 est ma préférée pour son attitude et le rendu !
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Stéphane
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Re: Martinique en septembre 2016
sybouch a écrit :la 3 est ma préférée pour son attitude et le rendu !
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Re: Martinique en septembre 2016
Sympa en effet ton antennaire
Je remarque que tu as eu quelques difficultés à bien positionner ton flash. Notamment sur la 6 où tu as éclairé l'arrière plan et pas du tout ton sujet. Lorsque tu te rapproches de ton sujet, pense à ajuster le placement de ton flash en conséquence : rapproche le du dôme
Je remarque que tu as eu quelques difficultés à bien positionner ton flash. Notamment sur la 6 où tu as éclairé l'arrière plan et pas du tout ton sujet. Lorsque tu te rapproches de ton sujet, pense à ajuster le placement de ton flash en conséquence : rapproche le du dôme
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Re: Martinique en septembre 2016
Bonjour,
Effectivement, je suis un peu négligeant sur la position du flash (et pourtant je n'en ai qu'un à régler). Il faut que je prenne l'habitude d'allumer plus souvent (voire tout le temps) la lampe guide, et que je place le diffuseur.
Je n'avais pas des tonnes de lumière (je suis le plus souvent à ISO 200 F 5.6 1/80e, de mémoire à -4/3 EV). Je me demande toujours ce qu'il faut faire dans ce cas :
-rester en ISO 125 quitte à ouvrir d'un diaph,
-si j'ai besoin de profondeur de champ, pousser les ISO à 400, au risque d'avoir du bruit,
-laisser la lumière naturelle largement sous-exposée (-2 EV) et laisser le flash compenser (au risque d'avoir un fond très sombre).
Pour la mise au point, je vise généralement l'œil, mais là la bouche est aussi une partie intéressante, et elle n'est pas toujours dans le même plan que l'œil.
Petite digression sur la diversité des espèces... Lors de la première plongée (crique abricot), j'ai vu et +/- photographié un coffre baguette, des sabelles, des gorgones éventail, un porc-épic ballon, des éponges tubulaires jaunes, une girelle juvénile, des crabes araignées, des éponges baril de rhum, des coraux (dont orbicella annularis, corail cerveau et autres), un ange juvénile, des poissons-lion, des crevettes stenopus, des éponges vases, des ophiures des éponges, des vers de feu, des castagnoles brunes, des demoiselles demi-deuil, des comatules, des éponges encroutantes ou massives de différente couleur, des algues pagaie, des langoustes, des poissons-soldat, un gros yeux ou soleil, un banc de vivaneaux, un banc de lippus, des poissons trompette, des gorgonocéphales...
J'ajoute d'autres photos bientôt.
Effectivement, je suis un peu négligeant sur la position du flash (et pourtant je n'en ai qu'un à régler). Il faut que je prenne l'habitude d'allumer plus souvent (voire tout le temps) la lampe guide, et que je place le diffuseur.
Je n'avais pas des tonnes de lumière (je suis le plus souvent à ISO 200 F 5.6 1/80e, de mémoire à -4/3 EV). Je me demande toujours ce qu'il faut faire dans ce cas :
-rester en ISO 125 quitte à ouvrir d'un diaph,
-si j'ai besoin de profondeur de champ, pousser les ISO à 400, au risque d'avoir du bruit,
-laisser la lumière naturelle largement sous-exposée (-2 EV) et laisser le flash compenser (au risque d'avoir un fond très sombre).
Pour la mise au point, je vise généralement l'œil, mais là la bouche est aussi une partie intéressante, et elle n'est pas toujours dans le même plan que l'œil.
Petite digression sur la diversité des espèces... Lors de la première plongée (crique abricot), j'ai vu et +/- photographié un coffre baguette, des sabelles, des gorgones éventail, un porc-épic ballon, des éponges tubulaires jaunes, une girelle juvénile, des crabes araignées, des éponges baril de rhum, des coraux (dont orbicella annularis, corail cerveau et autres), un ange juvénile, des poissons-lion, des crevettes stenopus, des éponges vases, des ophiures des éponges, des vers de feu, des castagnoles brunes, des demoiselles demi-deuil, des comatules, des éponges encroutantes ou massives de différente couleur, des algues pagaie, des langoustes, des poissons-soldat, un gros yeux ou soleil, un banc de vivaneaux, un banc de lippus, des poissons trompette, des gorgonocéphales...
J'ajoute d'autres photos bientôt.
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Re: Martinique en septembre 2016
7. Poisson-trompette tacheté (Aulostomus maculata, trumpetfish, pez trompeta pintada, et trompet en créole). On en voit à chaque plongée. L'espèce est un peu différente de ceux qu'on rencontre en Atlantique. Un cadrage vertical pour changer...
8. Un autre, à l'horizontale. Avec en prime une langouste et un sergent-major des Antilles. Dans le coin à gauche, une comatule dorée. Encore un exemple de la diversité, on se retrouve avec plusieurs espèces sur la même photo.
9. Un poisson-lion ou rascasse volante (Pterois volitans, lionfish, pez león) dans une éponge baril de rhum. C'est une espèce envahissante, mais d'après les guides de plongée, ça a l'air d'aller mieux. Elle a trouvé son prédateur : l'homme. Des pêcheurs ont l'autorisation de la pêcher avec des bouteilles, et on en voit plein sur les étals des poissonneries, et sur les tables des restaurants. Cela dit, c'est l'avis de personnes qui se promènent sur des sites de plongée, et donc dans des endroits un peu entretenus et nettoyés. D'après les biologistes, le cas est encore préoccupant. Et sans avoir de référence pour savoir si ça diminue ou pas, j'ai quand même l'impression qu'il y en a beaucoup, très beaucoup...
8. Un autre, à l'horizontale. Avec en prime une langouste et un sergent-major des Antilles. Dans le coin à gauche, une comatule dorée. Encore un exemple de la diversité, on se retrouve avec plusieurs espèces sur la même photo.
9. Un poisson-lion ou rascasse volante (Pterois volitans, lionfish, pez león) dans une éponge baril de rhum. C'est une espèce envahissante, mais d'après les guides de plongée, ça a l'air d'aller mieux. Elle a trouvé son prédateur : l'homme. Des pêcheurs ont l'autorisation de la pêcher avec des bouteilles, et on en voit plein sur les étals des poissonneries, et sur les tables des restaurants. Cela dit, c'est l'avis de personnes qui se promènent sur des sites de plongée, et donc dans des endroits un peu entretenus et nettoyés. D'après les biologistes, le cas est encore préoccupant. Et sans avoir de référence pour savoir si ça diminue ou pas, j'ai quand même l'impression qu'il y en a beaucoup, très beaucoup...
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Re: Martinique en septembre 2016
10. Des langoustes à foison (Panulirus argus, caribbean spiny lobster, langosta común del Caribe, langous en créole). Des fois plusieurs sous le même abris. Là, elle cohabite avec une araignée nez pointu (Stenorhynchus seticornis, yellowline arrow crab, cangrejo araña, et zagrien en créole). J'aime beaucoup les crabes flèches. Les crabes flèches se placent souvent à côté des anémones et/ou des oursins, ce qui assure leur protection.
11. Un achélème de langoustes (j'en vois cinq) et deux grandes crevettes nettoyeuses (Stenopus hispidus, banded cleaner shrimp, camarón limpiador bandeado). Pas toujours très facile de se mettre au même niveau que le sujet, et souvent difficile d'éclairer dans les trous avec le flash. Je trouve toujours amusant la façon qu'ont les langoustes de venir au contact avec leur grande antenne.
Photo prise lors de ma dernière plongée, une dérivante de 85 minutes avec de très belles surprises (des nudis, les seuls que j'aie vus en douze plongée, un poisson marionnette...).
12. Une photo d'ambiance pour changer. J'ai fait pas mal de photos sur la plage de l'Anse Mitan. Sans pied, mais avec des pauses longues. Il fallait trouver l'endroit où placer l'appareil, et donc le cadrage était parfois un peu subi plutôt que choisi... Au loin, Fort-de-France.
11. Un achélème de langoustes (j'en vois cinq) et deux grandes crevettes nettoyeuses (Stenopus hispidus, banded cleaner shrimp, camarón limpiador bandeado). Pas toujours très facile de se mettre au même niveau que le sujet, et souvent difficile d'éclairer dans les trous avec le flash. Je trouve toujours amusant la façon qu'ont les langoustes de venir au contact avec leur grande antenne.
Photo prise lors de ma dernière plongée, une dérivante de 85 minutes avec de très belles surprises (des nudis, les seuls que j'aie vus en douze plongée, un poisson marionnette...).
12. Une photo d'ambiance pour changer. J'ai fait pas mal de photos sur la plage de l'Anse Mitan. Sans pied, mais avec des pauses longues. Il fallait trouver l'endroit où placer l'appareil, et donc le cadrage était parfois un peu subi plutôt que choisi... Au loin, Fort-de-France.
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Re: Martinique en septembre 2016
Je rajoute quelques photos.
14. Crevette nettoyeuse de Pederson (Ancylomenes pedersoni, Pederson’s cleaner shrimp, camarón limpiador de Pederson). Grotte aux couleurs, Anses d’Arlet. On la trouve souvent dans les anémones serpentin, mais là elle est dans une anémone géante des Antilles. J'ai beaucoup ramé pour prendre les crevettes, et surtout cette espèce : c'est petit, c'est transparent, ça se cache dès qu'on les éclaire... Et je n'ai pas de complément optique (cela dit, je pense que j'aurais aussi ramé avec une bonnette macro).
15. Une autre, dans une anémone serpentin. Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. Les deux yeux sont flous, mais on les voit, et je pense que la crevette porte des œufs sous elle.
14. Crevette nettoyeuse de Pederson (Ancylomenes pedersoni, Pederson’s cleaner shrimp, camarón limpiador de Pederson). Grotte aux couleurs, Anses d’Arlet. On la trouve souvent dans les anémones serpentin, mais là elle est dans une anémone géante des Antilles. J'ai beaucoup ramé pour prendre les crevettes, et surtout cette espèce : c'est petit, c'est transparent, ça se cache dès qu'on les éclaire... Et je n'ai pas de complément optique (cela dit, je pense que j'aurais aussi ramé avec une bonnette macro).
15. Une autre, dans une anémone serpentin. Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. Les deux yeux sont flous, mais on les voit, et je pense que la crevette porte des œufs sous elle.
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Re: Martinique en septembre 2016
Très original et bien vu cet antennaire dans son éponge . Sympas également les langoustes et ta pose lente.
Par contre tes crevettes ont un gros problème de netteté générale, je ne sais pas à quoi c'est dû mais c'est dommage car les cadrages sont bons et les couleurs ressortaient bien. Des spécialistes sur le forum sauront certainement te dire quelle est la cause .
Par contre tes crevettes ont un gros problème de netteté générale, je ne sais pas à quoi c'est dû mais c'est dommage car les cadrages sont bons et les couleurs ressortaient bien. Des spécialistes sur le forum sauront certainement te dire quelle est la cause .
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Re: Martinique en septembre 2016
Merci pour vos commentaires. Sans être spécialiste, je devine un peu ce qui a cloché : je suis à la limite de l'appareil et de mes compétences. Les images de crevette sont prises sans bonnette macro, en mode macro en s'approchant au maximum, mais ce qu'on voit sur les images n'est qu'une petite partie de la photo (c'est un recadrage sauvage ;-). La mise au point, même en mode spot, ne me permet pas de choisir l'endroit exact où est fait le point, et la faible profondeur de champ n'arrange pas les choses. Et je ne suis pas un champion du réglage du flash...
16. Une autre classique des Caraïbes, par ici la monnaie ;-) Monnaie caraïbe à ocelles, ou langue de flamant (Cyphoma gibbosum, flamingo tongue snail, caracol de cinturita, lanmoné-Kwayib en créole). C'est un parasite des gorgones éventail (Gorgonia flabellum, Venus sea fan, abanico de Venus, lévantay-lanmè). C'est encore une fois très zoomé et pas parfaitement net, et ça a la taille d'une phalange. Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
Un lien pour raconter l'histoire, en français et en créole.
17. Un autre, et on voit sa langue.
18. En suite logique de la précédente, une gorgone éventail (les trous dans la gorgone sont les traces du passage de la monnaie caraïbe). Encore une fois, la photo illustre la richesse du milieu, puisqu'on y voit une éponge baril de rhum (Xestospongia muta, giant barrel sponge, esponja barril gigante del Caribe, et si quelqu'un a le nom en créole, je suis preneur), une gorgone plume à droite, des coraux fleur, des oursins... Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
16. Une autre classique des Caraïbes, par ici la monnaie ;-) Monnaie caraïbe à ocelles, ou langue de flamant (Cyphoma gibbosum, flamingo tongue snail, caracol de cinturita, lanmoné-Kwayib en créole). C'est un parasite des gorgones éventail (Gorgonia flabellum, Venus sea fan, abanico de Venus, lévantay-lanmè). C'est encore une fois très zoomé et pas parfaitement net, et ça a la taille d'une phalange. Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
Un lien pour raconter l'histoire, en français et en créole.
17. Un autre, et on voit sa langue.
18. En suite logique de la précédente, une gorgone éventail (les trous dans la gorgone sont les traces du passage de la monnaie caraïbe). Encore une fois, la photo illustre la richesse du milieu, puisqu'on y voit une éponge baril de rhum (Xestospongia muta, giant barrel sponge, esponja barril gigante del Caribe, et si quelqu'un a le nom en créole, je suis preneur), une gorgone plume à droite, des coraux fleur, des oursins... Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
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Re: Martinique en septembre 2016
J'ai eu beaucoup de mal avec les crevettes periclimenes, mais j'ai aussi croisé des crevettes barbier (rarement), et surtout des crevettes stenopus.
19. Crevette barbier (Lysmata grabhami, redbacked cleaner shrimp, Lady escarlata en espagnol). Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. Au passage, j'ai longtemps cru que les doigts se fripaient dans l'eau par un phénomène d'osmose. Cette idée est remise en question. On s'est en effet aperçu que si on plonge une main d'un paralysée, ce phénomène ne se produit pas. C'est donc un comportement actif. L'idée actuelle est que c'est le corps qui réagit ainsi pour faciliter la préhension des objets dans l'eau.
20. Grande crevette nettoyeuse (Stenopus hispidus, banded cleaner shrimp, camarón limpiador bandeado). Pointe de la baleine.
21. Une autre. En arrière plan, une éponge étoilée bleue, et le reflet du flash dans une valonie-perle. Anse de la lézarde.
22. Une autre, dans une éponge baril de rhum.
23. Deux autres, Tic et Tac à leur fenêtre observant le monde... Anse Dufour.
24. Et une petite dernière, sur l'épave du Nahoon.
19. Crevette barbier (Lysmata grabhami, redbacked cleaner shrimp, Lady escarlata en espagnol). Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. Au passage, j'ai longtemps cru que les doigts se fripaient dans l'eau par un phénomène d'osmose. Cette idée est remise en question. On s'est en effet aperçu que si on plonge une main d'un paralysée, ce phénomène ne se produit pas. C'est donc un comportement actif. L'idée actuelle est que c'est le corps qui réagit ainsi pour faciliter la préhension des objets dans l'eau.
20. Grande crevette nettoyeuse (Stenopus hispidus, banded cleaner shrimp, camarón limpiador bandeado). Pointe de la baleine.
21. Une autre. En arrière plan, une éponge étoilée bleue, et le reflet du flash dans une valonie-perle. Anse de la lézarde.
22. Une autre, dans une éponge baril de rhum.
23. Deux autres, Tic et Tac à leur fenêtre observant le monde... Anse Dufour.
24. Et une petite dernière, sur l'épave du Nahoon.
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Re: Martinique en septembre 2016
Nous avons plongé sur une épave, une des rares épaves du Sud de la Martinique. Il s'agit d'un ancien trois-mâts coulé intentionnellement pour les plongeurs. Il est aux Anses d’Arlet, et on peut finir la plongée sur la Pointe de la Baleine. C'est une belle épave bien colonisée. Elle est posée sur un fond de 35 m. On peut visiter la majeure partie de l'intérieur.
25. La barre est en bon état.
26. Des éponges-tube jaunes (Aplysina fistularis, yellow tube sponge, esponja tubular amarilla).
27. Un poisson-lézard rayé jaune (Synosud intermedius, sand diver, chile manchado, anoli selon l'appellation locale).
28. Un gros-yeux ou soleil (Heteropriacanthus crurentatus, glasseye, catalufa de roca, juif caye en créole).
25. La barre est en bon état.
26. Des éponges-tube jaunes (Aplysina fistularis, yellow tube sponge, esponja tubular amarilla).
27. Un poisson-lézard rayé jaune (Synosud intermedius, sand diver, chile manchado, anoli selon l'appellation locale).
28. Un gros-yeux ou soleil (Heteropriacanthus crurentatus, glasseye, catalufa de roca, juif caye en créole).
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Re: Martinique en septembre 2016
Des images sympa qui me rappellent les sujets de chez les Nouzôtes
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Re: Martinique en septembre 2016
Merci pour vos encouragements. La 10 et la 22 ont un point commun : depuis quelques temps, je ne me soucie plus de la verticale et de l'horizontale dans mes photos de plongée. En effet, sauf dans de rares cas, la photo n'offre pas de repère vertical ou horizontal. Alors si c'est nécessaire, lors de la prise de vue ou du « développement », je tourne l'appareil ou l'image pour faire le cadrage qui me convient. Et en plus, j'aime bien quand la diagonale est occupée.
29. La dernière plongée du séjour s'est passée sur un site nommé Ocean paradise, du côté des Anses d’Arlet. C'était pas l'Océan, plutôt la mer Caraïbe, mais c'était le paradis : 85 minutes de plongée qui nous ont amené jusqu'à l'anse Dufour. Dans les herbiers, j'ai vu le seul nudibranche du séjour, une limace de mer frisée (Elysia crispata).
30. Une plongée au Nord de Fort-de-France, Cap Enragé, à la limite entre Case-Pilote et Bellefontaine. Des éponges corne d'élan (Agelas conifera).
31. Nous avons fait une plongée de nuit, Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. C'était l'occasion d'observer les gorgonocéphales déployés (Astrophyton muricatum).
29. La dernière plongée du séjour s'est passée sur un site nommé Ocean paradise, du côté des Anses d’Arlet. C'était pas l'Océan, plutôt la mer Caraïbe, mais c'était le paradis : 85 minutes de plongée qui nous ont amené jusqu'à l'anse Dufour. Dans les herbiers, j'ai vu le seul nudibranche du séjour, une limace de mer frisée (Elysia crispata).
30. Une plongée au Nord de Fort-de-France, Cap Enragé, à la limite entre Case-Pilote et Bellefontaine. Des éponges corne d'élan (Agelas conifera).
31. Nous avons fait une plongée de nuit, Pointe de la baleine, Anses d’Arlet. C'était l'occasion d'observer les gorgonocéphales déployés (Astrophyton muricatum).
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Non mais à l'eau quoi
Re: Martinique en septembre 2016
oh ben dis donc, elle est super belle ta série, comme quoi avec un matos qui date et limité on peut faire de belles choses !! C'est varié et coloré. J'adore particulièrement la série antennaire (j'aurais gardé que les 3 mieux éclairées par contre) , le 1er trompette, le pterois (hélas envahissant, mais toujours photogénique sauf quand ils sont trop gros), la crevette 22, le gros yeux 28, le nudi 29...
Niveau conseils, ourtre le positionnement des flashs qui a été abordé, pour les sujets macro, si les yeux ne sont pas à peu près nets, je ne garde pas l'image...
Niveau conseils, ourtre le positionnement des flashs qui a été abordé, pour les sujets macro, si les yeux ne sont pas à peu près nets, je ne garde pas l'image...
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Re: Martinique en septembre 2016
Merci pour vos commentaires et vos choix, ça va m'aider quand je voudrai faire passer ma sélection de 150 à 80 images ;-) D'accord, pour les trompettes, le premier est sympa et le deuxième est pauvre. Les antennaires, j'en ai tellement peu de photos que je voudrais les garder toutes. Et l'antennaire avec sa canne à pêche, il est un peu cramé, mais sur vos conseils je vais essayer l'outil pinceau de LR.
Quant aux crevettes, ça me fait une raison supplémentaire d'y retourner ;-)
32. Encore une espèce que j'ai croisée ailleurs (Malte, îles Canaries), le ver de feu (Hermodice carunculata, bearded fireworm, gusano de fuego). À droite, vers arbre de Noël (Spirobranchus giganteus, Christmas-tree worm, arbolito de Navidad), que l'on voit également ailleurs. Et en prime, l'éponge rose et le corail fleur. Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
33. Murène tachetée (Gymnothorax moringa, spotted moray, morena manchada). Anses d’Arlet, pointe de la baleine, plongée de nuit). Il y avait pas mal de ces petites murènes, et j'ai le sentiment qu'elles faisaient leur marché dans les nasses, parce qu'elles arrivaient à y entrer et en sortir. Pas mal de nasses étaient remplies de poissons sans intérêt nutritif, et semblaient ne pas être relevées ni entretenues régulièrement.
34. Une photo d'ambiance pose longue (15 sec, Anse Mitan). By the way, j'ai essayé un peu tous les modes automatiques, semi-automatiques, faible luminosité, ISO automatique, HDR, nuit à main levée etc. proposés par l'appareil. Eh bien (et vous vous en seriez douté), rien ne vaut le mode manuel, et le fait de choisir un ISO faible et un diaph pas trop ouvert, même s'il prend du temps en imposant des poses longues, vaut vraiment le coup pour la qualité de la photo.
Quant aux crevettes, ça me fait une raison supplémentaire d'y retourner ;-)
32. Encore une espèce que j'ai croisée ailleurs (Malte, îles Canaries), le ver de feu (Hermodice carunculata, bearded fireworm, gusano de fuego). À droite, vers arbre de Noël (Spirobranchus giganteus, Christmas-tree worm, arbolito de Navidad), que l'on voit également ailleurs. Et en prime, l'éponge rose et le corail fleur. Anses d’Arlet, pointe de la baleine.
33. Murène tachetée (Gymnothorax moringa, spotted moray, morena manchada). Anses d’Arlet, pointe de la baleine, plongée de nuit). Il y avait pas mal de ces petites murènes, et j'ai le sentiment qu'elles faisaient leur marché dans les nasses, parce qu'elles arrivaient à y entrer et en sortir. Pas mal de nasses étaient remplies de poissons sans intérêt nutritif, et semblaient ne pas être relevées ni entretenues régulièrement.
34. Une photo d'ambiance pose longue (15 sec, Anse Mitan). By the way, j'ai essayé un peu tous les modes automatiques, semi-automatiques, faible luminosité, ISO automatique, HDR, nuit à main levée etc. proposés par l'appareil. Eh bien (et vous vous en seriez douté), rien ne vaut le mode manuel, et le fait de choisir un ISO faible et un diaph pas trop ouvert, même s'il prend du temps en imposant des poses longues, vaut vraiment le coup pour la qualité de la photo.
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