Orques, éco-tourisme et chien renifleur...
Posté : 04 oct. 2017, 11:41
L'observation des orques (« whales-watching ») est-elle, pour elles, une source de stress ?
Des chercheurs de l'Université de Washington ont ramassé à l'épuisette du caca d'orques et l'ont fait renifler à un chien du nom de Tucker. Ils sont formels : le niveau de stress des orques, mesuré par la quantité de corticoïdes et d'hormones thyroïdiennes dans leurs excréments, est très élevé quand les orques arrivent au printemps (les bateaux de whale-watching sont également nombreux), par contre ce niveau de stress est le plus bas fin août alors que les bateaux sont encore nombreux à cette période. Ces niveaux de stress augmentent ou décroissent, non pas en fonction de la présence des bateaux, mais avec l'abondance des saumons.
(Ayres et al. « Distinguishing the impacts of inadequate prey and vessel trafic on an endangered killer whale population » PloS ONE 7(6):e36842, 2012)
Des chercheurs de l'Université de Washington ont ramassé à l'épuisette du caca d'orques et l'ont fait renifler à un chien du nom de Tucker. Ils sont formels : le niveau de stress des orques, mesuré par la quantité de corticoïdes et d'hormones thyroïdiennes dans leurs excréments, est très élevé quand les orques arrivent au printemps (les bateaux de whale-watching sont également nombreux), par contre ce niveau de stress est le plus bas fin août alors que les bateaux sont encore nombreux à cette période. Ces niveaux de stress augmentent ou décroissent, non pas en fonction de la présence des bateaux, mais avec l'abondance des saumons.
(Ayres et al. « Distinguishing the impacts of inadequate prey and vessel trafic on an endangered killer whale population » PloS ONE 7(6):e36842, 2012)